Rendez-vous pour une balade poétique dans la forêt de Célie à Emerainville.

Dimanche 26 juin 2022 à 15h

C’est une marche, pour enfants, adultes et familles ;

C’est une invitation à observer l’environnement qui nous entoure, les espaces verts, urbains, patrimoniaux ;

C’est une invitation à lire à voix haute et à découvrir textes, poèmes, haïkus …

C’est un temps pour soi, pour noter, écrire, photographier, dessiner, collecter des éléments naturels….

Balade adulte / famille – Gratuit – Inscription obligatoire auprès d’écout(é)cris

 

Le silence du ciel et de la nature.

Des oiseaux dans un arbre.

L’arbre rit en soi et en nous.

Le paysage silencieux comme nous aussi.

Nous devons écouter.

La nature nous parle mais nous ne l’écoutons pas.

C’est pour ça qu’il faut la protéger.

Bastien (7 ans)

Le bâton de Bastien - Photo de Joëlle Delers

La fraîcheur des fougères nous saisit.

Les plantes discutent entre elles.

Ça chuchote et se racontent des secrets.

Un monde plein de malice s’ouvre à nous.

Les arbres s’enracinent et tissent des liens

Sans nous le dire.

Virginie Barber

Photo de Benoît

Le secret

Les fougères nous accueillent,
Leur fraîcheur nous saisit.
Jamais elles ne se cueillent,
Dans ce beau paradis.

Les plantes discutent entre elles,
Ça chuchote beaucoup.
La nature est si belle
Et nous raconte tout.

Des secrets échangés,
Un monde plein de malice.
Ces arbres enracinés
Et ces liens qui se tissent.

Virginie Barber

Photo de Benoît

À l’abri de l’arbre aux milles trous,

Je m’improvise table.

À la recherche d’un signe, d’un son, d’une odeur, d’un mouvement,

J’erre dans des sentiers silencieux.

J’écoute, je sens, je ressens à l’envie

à l’affût d’un message, d’un signe, d’un clin d’œil de  la forêt.

Lentement je m’éveille :

ça craquette derrières les arbres.

ça renarde dans les ronces.

ça pétarade derrière les herbes hautes.

Et mon esprit se feu follète porté par des hululements absents.

Benoît (45 ans)

Avec le livre de Constantin Kaïteris et Joanna Boillat, éditions Motus 2018

Photo Joëlle Delers

Les feuilles au sol frémissent à notre passage. Les chants d’oiseaux n’étouffent pas les moteurs.

La marche ralentit, la libellule accélère, à peine le temps de l’apercevoir

Le vent caresse les herbes dormantes, j’aimerais me laisser bercer par le silence

Mais impossible ici, la marche paisible est bruyante

ça crie, ça tape, ça pétarade, ça haut-parleur, c’est dimanche, jour de match pour les enfants

Peu importe, j’ai vu l’arbre tortueux renaître dans la forêt

Joëlle Delers

Maison de l’environnement Vagabonde

Communauté d’Agglomération Paris-Vallée de la Marne