Bien tranquille, un sac sur son dos
Assis devant moi, il me regarde
Un grand sourire aux lèvres,
Les gens disent qu’il présage
Pour chacun de nous des avenirs
Remplis de bonheur, avec la santé
Peut-être même la fortune.
Je ferme les yeux
Il m’apporte la sérénité !
Nicole D.
Chaque jour l’ouvrir et inscrire la date
Avec un très beau stylo à quatre couleurs
Rouge pour le titre puis bleu pour les idées
Noter, raturer, réfléchir, recommencer
Ecrire des vers pour former un poème
Trouver des mots qui riment avec amitié
Nicole D.
Débute Par le Chinois, noyé dans l’encre noire, il raconte une histoire.
Prends alors le tout rond, qui passe le vernIs sur la table ravie.
Celui de la cuisine s’habillera de miel pour t’offrir un gâteau iNondé de soleil.
Choisis un plus Coquet, glissant sur tes paupières pour ton regard plein de lumière.
Celui-là mouille-le de pigments arc-En-ciel et danse sans complexe sur ton bloc d’aquarelles.
Et le petit dernier, paré de rouge laqué, voilà tes ongles joliment hAbillés.
Mais le plus révolté, plongera dans le pot, pour recouvrir de blanc toUs les bien vilains mots.
Mireille M.
Mille ans tardent à te retrouver,
Alors où que j’aille ton manque me dénude à l’os.
Îlot sec est devenu mon cœur sans la moindre brume.
Souvent je désespère face à l’inouï car il existe sans répit.
Onde sourde et cruelle, sans âme ni raison,
Ni ma force, ni ma chance ne semble me rapprocher de toi.
Hayet
Bulle éphémère
Ondée de lumière
Un instant, ne plus avoir froid.
Imaginer te rejoindre
Loin, là-bas.
Loin,
Ou ailleurs, et puis
T‘attendre
T‘attendre encore
Et remplir à nouveau la bouillotte.
Dominique
Calmement
Ouvrir
vers les rUes
les Sens
les Seins
sIens
Naviguer, fenêtre ouverte
Joëlle Delers
La rencontre d’un oBjet fétiche est un hasard
Dans la vitrine, les yeux attirés l’Observent, les mains le saisissent
Puis épousent sa forme à Longueur de journée
Réchauffe le cœur, réchauffe l’âme, accoudée, reposée, à la table d’écriture, rencontre émerveillée
Joëlle Delers
Ecrire ses maux
Ecouter le vent
Enrayer la douleur
Aspirer les mots
Amerrir près d’un rivage
Rire et danser
Mélanie
Compagne de solitude
Hiver
Émouvante présence de mon père
M‘élevant à une sensation de plénitude
Illumination sur cette Terre
Nour
Écriture de lumière
Éternel souvenir d’Amour
Valérie
Le Livre, plus que jamais en ces temps perturbés,
est un amI.
Je Vibre et respire avec lui.
Il me nourrit, m’inspiRe et m’enrichit.
Il constitue un Espace, une aération, un lien avec le monde…
Mary-Jane
Lire pour oublier
Ivre de termes nouveaux
Vers lesquels se tourner
Rire d’aventures ou pleurer
Être en osmose avec les mots
Bérangère
M i –sérieuse, mi-rieuse, un peu paresseuse
I ncorrigible étourdie parce que trop rêveuse
R évoltée bien souvent mais toujours sans violence
E ntre Yin et Yang mon cœur est en balance
I nsoumise mais fidèle en toute liberté
L ennon est ma chanson, Gandhi est ma pensée
L e Larzac pour le cœur et Paris pour l’esprit
E n sept fois dix années, j’nai pas beaucoup grandi
Mama mia
Dansez A l’envi
Sur un air de Roumba
On Y est bien
Je danse le mia
Oui , je danse A l’envi
Ce N’est pas triste
Oui, c’Est la danse de la joie.
Dansons, valsons
Oublions tout !
Mourons d’amour même
Inconscients que nous sommes !
Nourrissons nous l’un de l’autre
Imbéciles heureux, imbéciles à deux
Quoi qu’on en dise finalement
Une seule vie nous est offerte
Elle mérite d’être plurielle.
Fantastique soirée
Rendez vous non manqué
Au moment du coucher pour
Ni. et Cé.
Comme chacun le sait
Instant privilégié
Nuit d’hiver, de poésie
Evénement tellement précieux par ces temps sans visage qui rit
Je suis une cocciNelle
Petite bête à bon dieu
Le printemps m’attIre
Points noirs sur dos rouge
Les avez-vous Comptés ?
Je vois bien votre sourire
Quand posée sur vOtre main
Vous comptez mes points
Avant que je ne m’envoLe !
Le temps d’un ou deux vœux
A réaliser, je secoue mEs ailes
Pour partir vers le ciel
Jamais le silence ne fût
Si Orgueilleux que lorsque
L’Ëtoile a soulevé les rivages
Et que du cieL
Légère et lointaine
A pleuré la lunE
Vision dans le ciel étoilé
lA lune te sourit
eLle est encore plus belle que cet été
hÉritière de tes envies
aRmée de la puissance de tes aînées
Immense, elle te sourit
Erre dans ton paysage tant aimé
Bien sûr
Epicure
Reviendra
Avec l’été
Nul ne sait
Guéris ou pas
Enfin espérons
Revoir même les cons
Et puis profiter
Je cHute
mais Altière je reste
pour Y forger la fierté
celle Émérite, de la recherche
de la Torah pour me protéger
de cette traversée dans les sept plaies d’Égypte.
Lasse encore,
Âpre est ma langue.
Yseult en est le peigne fin
L’Épée est mon espérance,
Sereine face à la lame du destin.
Mexique, premier voyage en Amérique
Eymet, village de Dordogne au clocher décoré
MongoLie,désert de Gobi
Allemagne, Münich, beergarten unique
Namibie, magnifiques paysages de Sossusvlei
Italie, Toscane et Vénitie
Envie extrême de saveurs de tout pays
S‘accrocher les unes aux autres.
Y voir le préambule d un poème .
Les vers s’entrelaçant.
Vivants et pertinents.
Inspirant la liberté.
Aux désirs des unes et des autres.
Le petit chat est Mort.
Parti tÔt ce matin,
Dans la Neige, dehors.
Imagine le chagrin
Que son départ tragiQue
Dans cette rUe du port
CausErait à Monique.